Crédit lombard crypto : une révolution juridique « Made in France » freinée par la réglementation bancaire européenne
La loi n° 2025-391 du 30 avril 2025 dite DDADUE introduit en France un régime autonome de nantissement des crypto-actifs.

L’introduction en France d’un régime autonome de nantissement des crypto-actifs par la loi n° 2025-391 du 30 avril 2025 dite DDADUE, promettait de moderniser le financement collatéralisé et d’en simplifier l’accès.
Ce cadre, inspiré du nantissement de titres financiers, mais adapté aux spécificités des actifs numériques, autorise notamment la constatation du nantissement via smart contract ou un prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) capable de délivrer une attestation à première demande et l’élargissement de l’assiette aux produits issus du staking ou encore des airdrops. Mais pas que.
Pourtant, malgré cette avancée, le crédit lombard adossé à des cryptomonnaies demeure inaccessible aux banques européennes, en raison du monopole bancaire et surtout d’une réglementation prudentielle qui impose une pondération de risque dissuasive et refuse aux crypto-actifs le statut de sûreté éligible.
Le crédit lombard crypto reste ainsi, pour l’heure, une perspective théorique plus qu’une réalité.
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